Wiko, le petit poucet du mobile qui veut croquer Samsung et Apple

Jusqu’à présent spécialisée dans les smartphones low-cost, la marque française va commercialiser son Highway Pure le mois prochain. Avec ce mobile, elle espère monter en gamme. Et rêve de se faire une place au milieu des iPhone et autres Samsung Galaxy.
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Le nouveau spot publicitaire est à l’image de la politique : rentre-dedans. On y voit un monsieur âgé, l’air déprimé et avachi devant son gâteau d’anniversaire. Brutalement, il se redresse, et dans un sourire aussi nerveux que terrifiant, éteint ses bougies à grands coups… d’extincteur. Puis un slogan s’affiche : « Game Changer (changer la donne). » Peu connu du grand public, Wiko a pourtant réussi à se faire une place dans le très concurrentiel marché du mobile ces dernières années. Cette marque française développe et commercialise des smartphones low-cost sous Android, le système d’exploitation de Google. Ses téléphones sont distribués sur Internet et dans les grandes enseignes de distribution, comme Carrefour, Auchan Darty ou La Fnac. Pour se démarquer de la concurrence, Wiko dispose d’un atout de choix : des tarifs très agressifs. L’an dernier, il a ainsi dégainé le Wiko Goa, un smartphone Android à moins de 50 euros (49 euros), et le Wiko Kite, qui permet la 4G, à moins de 100 euros (99,90 euros).

Bien implanté dans l’entrée de gamme, Wiko veut désormais changer d’échelle et jouer dans la cour des grands. Ce vendredi, la marque a annoncé que son nouveau bébé, le Wiko Highway Pure, sera officiellement commercialisé le 6 juin prochain. Doté d’une mémoire interne de 16 Go et de deux Go de Ram, ce smartphone fonctionne également sous Android. Son prix ? 299 euros, moins de la moitié du prix de ses concurrents affichés, l’iPhone 6 d’Apple et le Galaxy S6 de Samsung. D’ailleurs, Wiko ne se gêne pas pour se comparer directement aux deux mastodontes du mobile. Dans un slide présenté vendredi, la société vante notamment le côté « ultra fin » (5,1 mm) de son protégé, contre 6,9 mm pour l’iPhone 6 et 6,8 mm pour le Galaxy S6. « On se fait plaisir ! », raille David Garcia, responsable du développement monde de la marque.

« Chez-nous, la technologie n’est qu’un outil »

Avec le Highway Pure, Wiko joue donc la carte du « haut de gamme » à prix cassé. Pour marcher sur les plates-bandes de la marque à la pomme et du géant coréen, le groupe négocie actuellement avec les opérateurs télécoms de l’Hexagone (Orange, Bouygues Telecom, Numericable-SFR et Free), pour prendre pied dans leurs boutiques. « On est en discussion, on espère que la situation se décantera pour la rentrée », assure Stéphane Pellerin, le directeur du développement pour l’Europe du groupe.

Pour se faire une place au soleil, le groupe prépare une grande campagne de communication dans les 22 pays où il est présent. Sachant que Wiko commercialise ses produits sur le Vieux Continent (en Italie, en Allemagne, en Espagne, en Belgique…), en Asie du Sud-Est (Vietnam, Thaïlande…) et en Afrique (Maroc, Algérie, Nigéria, Cameroun…). La marque se pose en trublion, en appelant au « bon sens » des consommateurs. Lesquels seraient en somme, trop souvent considérés comme des vaches à lait par les leaders du secteur. « Certains téléphones, très chers, sont présentés par les grands constructeurs comme des monuments de technologie, dézingue Françoise Ontino, la responsable communication de Wiko. Chez-nous, la technologie n’est qu’un outil, et nous donnons la priorité à l’usage réel, au meilleur prix possible. »

Une communication à la Free

Un positionnement qui rappelle celui de Xavier Niel lors du lancement de Free Mobile en 2012. A l’époque, le patron d’Iliad (la maison-mère de Free) avait cassé les prix du mobile pour faire son nid sur le marché des télécoms. « Les pigeons, c’est vous ! », avait-il lâché au début d’une conférence de presse désormais célèbre – avec en toile de fond, la vidéo d’une explosion atomique. Chez Wiko, le son de cloche est similaire. « S’il faut retenir une chose sur la marque, c’est ‘si tu n’aimes pas les règles, change-les’ », claironne Françoise Ontino.

La marque nourrit de grandes ambitions. Pour l’exercice 2015, le groupe espère écouler plus de 10 millions de mobiles dans le monde pour un chiffre d’affaire de 650 millions d’euros, contre 350 millions l’an dernier, précise Stéphane Pellerin. Lequel nous assure que la société est bénéficiaire, sans toutefois dévoiler le moindre chiffre. En France, le premier marché du groupe, Wiko revendique une part de marché de 17,8% sur l’open market. Sachant que ce segment ne représente que la moitié du marché total, car il exclut les ventes réalisées par les quatre principaux opérateurs de l’Hexagone.

Des coûts de production avantageux

Fondée en 2011 à Marseille par des entrepreneurs français, la société s’appuie sur la force de frappe de son propriétaire et partenaire chinois Tinno, un gros et puissant fabricant de mobiles. Cela lui permet de bénéficier de faibles coûts de production, et donc de distiller ses tarifs avantageux. Parti de rien il y a quatre ans, Wiko compte désormais 350 salariés dans le monde, dont 150 en France.

Pure de Wiko: Le smartphone le plus fin au monde en vente le 6 juin

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Quatre ans d’existence, 5 millions de smartphones vendus dans le monde (dont la moitié en France), 150 emplois créés à Marseille… la success story de Wiko devrait se poursuivre le 6 juin avec le Pure. En précommande sur le site du fabricant, ce nouveau smartphone vendu 299 euros sera le plus fin du monde, avec 5,1 mm d’épaisseur seulement (pour 98 grammes). La firme, qui revendique la seconde place sur le podium des smartphones les plus vendus hors abonnement (avec 17,8 % de part de marché en France, derrière Samsung), veut frapper fort.

Le smartphone de la maturité

Pour Michel Assadourian, directeur général de Wiko, le Pure est sans doute le smartphone de la maturité, celui qui, fort d’une première percée chez les opérateurs de téléphonie mobile, devrait « faire entrer Wiko dans l’univers de la marque ». Pour l’heure chouchou des réseaux sociaux (même si parfois entouré d’une réputation en demi-teinte quant à la qualité de son service après-vente), Wiko restait dans l’ombre des géants. Présent dans 22 pays, où il vend 300 000 smartphones par mois (contre 119 par mois il y a quatre ans), la filiale du fabricant chinois Tinno veut poursuivre sa route avec l’esprit start-up qui a fait son succès et un discours sans cesse martelé : « Démystifier la technologie ». Selon Wiko, le Pure devrait ainsi créer une « relation émotionnelle avec les utilisateurs ».

Des spécifités qui restent classiques

Extrêmement réussi d’un point de vue design, ce smartphone Android 4G à écran 4,8’’ est indiscutablement un bel objet. Il est recouvert de verre Gorilla Glass, le rendant très résistant, notamment aux torsions auxquelles sa finesse pourrait l’exposer. Serti d’un bandeau en aluminium, il est disponible en quatre couleurs. Pour ce qui est de la technique, l’état des lieux révèle des caractéristiques assez classiques, avec un processeur à quatre cœurs Qualcomm Snapdragon 410, 16 Go de mémoire (non extensible), une batterie de 2000 mAh (non amovible). Pour la photo, 8 mégapixels à l’arrière et 5 à l’avant : de quoi satisfaire tout le monde, amateurs de selfies compris. L’absence de NFC (qui permet le paiement sans contact) est regrettable. Reste, derrière le premier effet « waouh », un petit goût de Canada Dry : le Pure ressemble à un terminal haut de gamme, mais reste un smartphone ordinaire. N’empêche : il est aussi deux fois moins cher.

Wiko Highway Pure 4G : son prix, sa date de sortie et les ambitions de Wiko

Wiko tenait ce matin une conférence de presse pour annoncer la date de sortie et le tarif de son flagship : le Highway Pure 4G. Wiko en a également profité pour dévoiler son ambitieux plan de communication qui devrait suivre sa sortie.

Les représentants de Wiko étaient particulièrement fiers de leur nouveau smartphone, le Wiko Highway Pure, un téléphone très fin (5,1 mm) que nous avions déjà pris en main lors du MWC 2015, en mars dernier. Le Highway Pure sera donc disponible en France mais aussi en Europe dès le 6 juin prochain au tarif de 299 euros. Le Pure 4G peut par ailleurs être précommandé dès aujourd’hui sur diverses boutiques en ligne (Fnac, Boulanger, Darty, LDLC, Cdiscount, Amazon,Top Achat, Materiel.net, etc.) mais il ne bénéficiera pas d’offre de remboursement pour son lancement. Enfin Wiko a affirmé être actuellement en discussion avec les opérateurs mobiles et des MVNO afin de le proposer son nouveau smartphone avec certains forfaits.

Pour ce prix, le Pure 4G mise beaucoup sur son design qui se veut haut de gamme. Non seulement le téléphone affiche une minceur record, mais il dispose en plus d’un dos en verre, de bords en acier et de dimensions « idéales pour une prise en main » (141,9 × 68,1 × 5,1 mm) pour un poids de 98 grammes. Wiko assure avoir travaillé sans relâche pendant un an pour élaborer ce smartphone. Si l’on veut bien croire qu’il a demandé beaucoup de travail, il partage énormément de points communs avec le Gionee Elife S5.1 ou le Kazam Tornado 348 : on retrouve en effet la même finesse et le même écran (un affichage HD de 4,8 pouces AMOLED). Ne soyons pas trop mauvaise langue, le Pure 4G est vraiment un beau téléphone.

Grand relooking du côté de l’interface utilisateur

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L’interface de votre téléphone a fait peau neuve !

Exit le menu avec tous les raccourcis, bonjour l’accès direct à toutes vos applis. Même sur écran verrouillé, vous pouvez accéder à vos appels ou à l’appareil photo. Certaines fonctions ou applications ont été intégrées à cette nouvelle interface, commeCleanmaster, qui fera le ménage dans votre smartphone, Touch Pal pour personnaliser votre clavier ou Face Beauty, qui vous permettra de retoucher vos selfies !

Le design des icônes a également été revu : de jolis dégradés, plus de clarté et de personnalité.

Enfin, en slidant vers le haut, vous pourrez modifier plusieurs éléments de votre téléphone : fonds d’écran, ajout de widgets ou encore personnalisation de la navigation !

Le Bloom 2 en fuite, la prochaine annonce de Wiko ?

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Récemment Wiko a diffusé par mégarde une image du Bloom 2 (encore non officiel) sur sa page Facebook, ensuite le visual a été supprimé mais chez Test Mobile nous avons eu la bonne idée de l’enregistrer avant qu’elle ne disparaisse d’Internet.

A priori il s’agira de la prochaine annonce de la marque, en effet aucun téléphone d’entrée de gamme n’a encore été dévoilé pour cette année 2015.

On peut constater sur l’image qu’il s’agit du successeur du Bloom, qui lui sera équipé de la surcouche légère Wiko UI, celui-ci garde le même design que la première version.

Nous ignorons encore les spécifications qui devraient équiper ce Bloom 2 mais en partant des caractéristiques de la précédente édition celui-ci pourrait disposer d’un écran d’une diagonale de 4,7 pouces, un processeur MediaTek 64-bit épaulé par un GPU Mali T-760 et reprendra le reste des caractéristiques de la première version. Bien entendu, cela reste à confirmer.

Concernant son prix et sa disponibilité, on peut supposer que celui-ci sera commercialisé sous la barre des 150€ au courant du mois de mai, si l’annonce est faite la semaine prochaine.

Test : Wiko Ridge 4G, un bon smartphone 4G fin et élégant à moins de 250 euros

Test : Wiko Ridge 4G, un bon smartphone 4G fin et élégant à moins de 250 euros

Le Ridge 4G est le premier smartphone de Wiko intégrant un processeur Qualcomm. Est-il pour autant à la hauteur ? Réponse.

la promesse

Wiko nous promet un smartphone 4G ultra performant intégrant, et c’est une première pour la marque Française, une puce signée Qualcomm : un snapdragon 410. Un CPU modeste mais bien équilibré et qui a largement fait ses preuves. Le tout, pour 230 euros. Que vaut-il ?   

la réalité

Wiko mise ici sur le design et c’est plutôt réussi. Le Ridge 4G est un beau smartphone, sa coque arrière au revêtement « peau de pêche » (qui n’est pas sans nous rappeler un certain One Plus One) est agréable au toucher et ses lignes en aluminium procurent une sensation de robustesse.

Avec ses 125 grammes, ce Ridge 4G est un véritable poids plume, il se place parmi les smartphones les plus légers de sa catégorie. Seule ombre au tableau pour le design de ce smartphone, son bouton de volume +/- trop petit. On a donc parfois du mal à l’ajuster facilement.

Un écran de 5 pouces réactif

Avec sa résolution HD (1280 x 720 px), son écran offre une qualité d’image satisfaisante et apporte un confort appréciable pour tous les types d’usages (surf web, vidéos, jeux..). En extérieur sa luminosité plus que correcte (515.00cd/m²) le rend parfaitement lisible au soleil. Plutôt résistant pour un smartphone d’entrée de gamme, l’écran de ce Ridge 4G bénéficie du traitement Corning Gorilla Glass 3, un vrai plus.

Le premier Snapdragon chez Wiko

Son processeur Snapdragon 410 cadencé à 1,2 GHz et sa mémoire vive de 2 Go lui confèrent une grande fluidité. Sans doute aussi grâce à son écran HD moins gourmand en ressources que les dalles Full HD (1920×1080). Les jeux lourds tournent sans saccade (32.6 images par seconde sur Epic Citadel en ultra haute définition) et nous n’avons noté aucun ralentissement majeur en usage multitâches. Il reste toutefois moins puissant que le Blade S6 de ZTE, vendu au même prix et équipé comme lui d’un écran de 5 pouces HD (720p).

Comme son nom l’indique, le Ridge 4G est compatible… 4G, de catégorie 4. Ce qui lui permet d’atteindre les 150 Mb/s. Le smartphone dispose également d’un deuxième emplacement pour carte SIM pour les utilisateurs en ayant l’utilité. L’ajout d’une seconde SIM se fera, en revanche, au détriment de l’extension du stockage (voir plus bas). L’emplacement peut en effet accueillir, au choix, une seconde carte SIM ou une carte MicroSD.

Un objectif signé Sony

Coté photo, le capteur principal de ce Wiko est un 13 mégapixels signé Sony. Performant, il réalise des clichés de bonne qualité : les couleurs sont bien gérées et les détails sont nets. Le rendu se dégrade en basse lumière, un grand classique parmi les smartphones d’entrée de gamme.

Pour la partie vidéo, il propose une prise de vue HD 1080p qui offre une bonne qualité d’image (quoique légèrement saccadé) pour un modèle à moins de 250 €.

Batterie : pas mal pour de l’entrée de gamme

Concernent l’autonomie de ce Wiko Ridge 4G, elle est plutôt satisfaisante pour un smartphone d’entrée de gamme : 7h35 lors de notre test d’autonomie polyvalente particulièrement exigeant, 10h06 en lecture vidéo et près de 22h en communication, ce qui le place dans la moyenne haute des smartphones de sa catégorie.

À noter, Wiko a implémenté une surcouche graphique nettement plus travaillée que celle d’Android 4.4 de base, notamment via des icônes au look plus actuel. Fidèle à ses habitudes, Wiko ne livre aucun utilitaire avec son smartphone, ce qui a le mérite de ne pas surcharger la mémoire interne de 16 Go (12 Go disponibles). Il est possible d’étendre cette capacité par le biais d’une carte MicroSD.

le verdict

Abordable (230 €), le Wiko Ridge 4G est une bonne surprise. Son design élégant et son capteur photo de 13 Mpix de bonne qualité font mouche. Et son écran 5 pouces HD bénéficie du Corning Gorilla Glass 3, ce qui est un vrai plus. Seul point faible : le bouton de volume qu’on aurait aimé plus grand. Face à ce Wiko Ridge 4G se dresse notamment le ZTE Blade S6, équipé lui d’un Snapdragon 615 plus puissant et plus performant en 3D. Le Ridge 4G lui est supérieur (de peu) en termes d’affichage. On optera pour l’un ou l’autre en fonction de ses priorités.

Wiko, le nouveau géant franco-chinois du mobile

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Inconnue il y a encore deux ans, la marque Wiko occupe aujourd’hui la deuxième place sur le marché français des smartphones, derrière le géant Samsung mais devant l’ogre Apple. Son concept ? Proposer des mobiles au rapport qualité-prix imbattable vendus sans abonnement. Cette stratégie a permis à la société de surfer sur la démocratisation des offres sans engagement, impulsée par l’arrivée sur le marché des opérateurs de Free Mobile. Résultat : les portables vendus nus représentent à peu près la moitié du marché aujourd’hui.

Fondée en 2011 à Marseille, Wiko avait déjà écoulé plus de trois millions d’appareils en France en septembre 2014. On ne compte même plus les nouveaux modèles qui inondent le marché, à l’image du Wiko Kite, qui donne accès à la 4G pour 99 euros sans abonnement ou des modèles Lenny et Bloom. Et lors du dernier salon MWC de Barcelone, la start-up a imité les grands du secteur en dévoilant son tout premier concept de montre connectée, la Wiko Watch. Retour sur la success-story de ce petit poucet provençal devenu un acteur majeur de la téléphonie.

La qualité au meilleur prix

La recette du succès de Wiko est simple : elle allie le savoir-faire français en termes de marketing, et la puissance de frappe industrielle des Chinois. En effet, si la startup est basée à Marseille, elle est détenue à 95 % par le fabricant de téléphones chinois Tinno. Un système qui n’étonne personne à l’heure où la plupart des smartphones sont construits dans l’Empire du Milieu. La partie créative est assurée par les équipes françaises, et Tinno s’occupe simplement d’assembler les différents appareils de la marque selon les cahiers des charges qui lui sont fournis. Au final, c’est cette stratégie qui permet à Wiko de proposer des smartphones qui répondent parfaitement aux besoins des consommateurs français à des prix ultra-attractifs.

Wiko vend 70% de ses produits dans la grande distribution, et séduit de plus en plus de clients. Les adeptes de la marque sont aussi bien les jeunes, habitués à changer de portable régulièrement, que des consommateurs plus âgés, qui recherchent des appareils simples mais offrant tous les services qu’on attend d’un smartphone (Internet en 4g, capteur photo standard…). Si l’idée de Laurent Dahan, président et fondateur de la société, de concurrencer les géants du secteur paraissait farfelue il y a quatre ans, c’est devenu une réalité aujourd’hui. Ainsi, la société est passée de trois salariés en 2011, à 17 en 2012, puis 50 en 2013, avant d’atteindre quasiment les 120 employés en 2014. Elle en espère recruter pour porter ses effectifs à 160 en 2015. Ainsi, la moyenne d’âge de l’open space situé dans le centre-ville de Marseille tourne autour des 30 ans seulement.

L’autre raison qui explique le raz-de-marée provoqué par Wiko sur le marché du mobile, c’est sa façon de communiquer. Pas question pour la marque de dépenser des millions dans de grosses campagnes de publicité, elle a choisi la modernité en privilégiant les coups d’éclat sur le web. Régulièrement, elle lance des campagnes ciblées sur les réseaux sociaux ou les sites spécialisés. Elle peut par exemple collaborer avec un blogueur ou un Youtubeur, pour faire gagner des téléphones, et ainsi créer le buzz sans se ruiner à chaque lancement de produit. C’est cette méthode qui devrait être appliquée au moment de la commercialisation de la première montre connectée de la marque, la Wiko Watch, qui devrait débarquer dans le courant du printemps. Après la Pebble Time ou la Withings Activité Pop, elle devrait faire fureur sur le marché des montres connectées grâce à un prix bien plus attractif que celui de l’Apple Watch. Il n’a pas encore été communiqué mais devrait se rapprocher des 150 euros.

On se demande désormais où s’arrêtera Wiko, partie pour bouleverser durablement le marché des téléphones mobiles.

Wiko Watch, un capteur d’activité en forme de montre classique

L’entreprise Wiko fait son entrée dans le marché des montres connectées en dévoilant sa wiko watch au WMC de Barcelone

Valeur montante dans les top ventes de smartphones, Wiko aux côtés de l’équipe Nevo, l’entreprise franco-chinoise a dévoilée sa première montre connectée au look classique et coloré.

Un capteur d’activité à l’autonomie record

Malgré son cadran à aiguilles (42mm), celle-ci est davantage à situer aux côtés des traqueurs d’activité, parmi les produits d’entrée de gamme, car elle n’embarque pas de système d’exploitation ni d’écran tactile. L’autonomie s’en ressent. Quand les montres intelligentes peinent à dépasser la journée – l’Apple Watch est annoncé à 18 heures d’utilisation avant de passer par la case recharge – la Wiko revendique six mois.

Elle permet d’afficher tout un lot d’informations glanées par des capteurs embarqués, le rythme cardiaque et l’activité physique en tête, comme on peut l’apercevoir dans la vidéo de Cnet, ci-dessus. Elle intègre également un réveil et est étanche jusqu’à 30 mètres de profondeur.

Moins fonctionnel mais plus accessible qu’une smartwatch

Disponible au mois de juin, elle devrait être vendue entre 100 et 150 euros, avec la possibilité d’acheter des bracelets interchangeables. La Wiko Watch s’adresse donc en priorité à ceux qui ne veulent pas débourser plus de 200 euros dans une montre connectée, certes plus fonctionnelle, et souhaitent malgré tout un capteur d’activité qui ressemble davantage à une montre qu’à un gadget technophile. Mais le fabricant n’exclut pas de commercialiser un modèle haut de gamme prochainement.

Wiko dévoile les Ridge 4G et Ridge Fab 4G, deux mobiles 64 bits

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Wiko commence l’année sous de bons auspices. Les deux modèles qu’il vient de dévoiler, le Ridge 4G de 5″ (12,7 cm) et le Ridge Fab 4G de 5,5″ (14 cm), traduisent son envie d’aller jouer dans l’arène des smartphones au design léché et au prix attractif.

Les deux terminaux fraîchement sortis de l’usine Wiko partagent une bonne partie de leurs caractéristiques : connectivité 4G, compatibilité double SIM, 16 Go de mémoire interne, un emplacement micro SD, 2 Go de mémoire vive, un capteur principal de 13 Mpx, un écran tactile IPS HD d’une définition de 1280 x 720 px… Mais ce qui surprend le plus, c’est la puce mobile Snapdragon 410, là où, sur les modèles précédents du constructeur, on avait pris l’habitude de voir des plateformes Mediatek. Le passage vers une puce Qualcomm, dotée de quatre cœurs et cadencée à 1,2 GHz, s’accompagne d’une compatibilité 64 bits. Les deux smartphones sont donc bien équipés pour aller batailler dans la catégorie des bons milieux de gamme.
Côté design, le constructeur parle d’un dos « peau de pêche au rendu mat« , ce qui devrait s’apparenter à un revêtement en gomme fine ; les mobiles arborent de plus des tranches en aluminium.

Ce qui différencie surtout ces deux modèles est leur diagonale d’écran. Le Ridge 4G arbore une dalle de 5 pouces (12,7 cm), tandis que le Ridge Fab (pour « fablette » ?) 4G pousse la limite jusqu’à 5,5 pouces (14 cm). Le premier héberge une batterie de 2 400 mAh tandis que sa plus grande taille offre au second un petit surplus, à 2 820 mAh. Avec leur épaisseur respective de 7,5 et 8,6 mm et leur poids de 125 et 154 g, les Ridge 4G et Ridge Fab 4G profitent de mensurations plutôt séduisantes.

À son niveau, Wiko pourrait ainsi tenter de concurrencer Samsung et ses nouveaux Galaxy A, notamment le Galaxy A5. Les terminaux partagent en effet de nombreuses caractéristiques : même puce mobile et mémoire vive, même taille, capteurs photo de 13 et 5 Mpx… les Wiko sont donc des concurrents tout trouvés.

Propulsés par la version 4.4 d’Android (KitKat), les deux smartphones proposent de plus une surcouche maison, au-dessus du système de Google. On peut espérer une mise à jour logicielle vers la version 5.0 de l’OS rapidement après leur sortie pour profiter des dernières fonctionnalités offertes par le système.

Le Ridge 4G et le Ridge Fab 4G seront commercialisés en mars, mais aucun prix n’a été actuellement communiqué par le constructeur.